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Au-delà de la "terre plate".



Ce qui suit est une réflexion méditative à propos de la "réalité".


La réalité psychologique de la "terre plate".

On dit parfois : « à chacun sa vérité ». Et les mêmes personnes déclarent en même temps : « nous vivons dans le même monde réel qui nous entoure ». Qu’est-ce que cela signifie ?


Cela revient à dire que le monde matériel tel que nous le percevons à travers nos dimensions matière est la seule réalité. Est réel ce qui est tangible et évident ou démontrable.


Autrement dit, n’est réel que ce qui est perçu à travers nos sens (il en existe plus que cinq, mais peu importe leur nombre), à travers les filtres de nos émotions et des représentations mentales que nous nous faisons du réel. Implicitement : matière = réalité.


Or le monde matière possède 3 caractéristiques principales.


  1. La séparation. Tous les objets de l’infiniment grand à l’infiniment petit, dans la limite de nos perceptions, sont séparés, tout en restant en interaction. Ce qui implique la notion d’espace-temps qui est une réalité complexe. Cela entraîne la division, l’incompréhension et toutes les difficultés de communication entre les êtres.


  2. L’impermanence. Les interactions entre les objets les rendent impermanents. On parle alors matière-énergie, de différents niveaux d’énergie, de masse, de température, de densité. Les cycles, le changement sont inévitables.


  3. L’inertie. Concrètement, cela signifie que toute interaction dans le monde matière nécessite un effort, une force, un travail, une dépense d’énergie. Donc un apport d’énergie. D’où les problématiques de rapport de force, de domination et de prédation.


Je précise que ces règles s’appliquent non seulement à la matière physique, mais aussi éthérique, émotionnelle et mentale au sens large, c’est à dire incluant l’intellect, sauf si ce dernier est connecté à l’intuition.


En ce qui concerne la psychologie des étages matériels, on peut dire la terre est plate pour un humain horizontal dont la conscience se limite à la cage plus ou moins dorée de sa personnalité.


À cet étage, toutes les interactions sont des déclinaisons du mode prédation et tyrannie dont nous constatons le résultat dans nos sociétés, que ce soit à l’échelle des individus, des familles, des sociétés et des nations.


Nous sommes loin d’une conscience planétaire.


Les fausses réalités et les matrices d’ascension.

La situation décrite précédemment entraîne plusieurs conséquences.


Les personnalités cherchent dans les mondes matière la solution à leurs problèmes, manques et frustrations de toutes sortes et à leur ignorance. Elles se lancent donc dans la course au pouvoir.


Donc toujours plus de contrôle mental, d’intensité émotionnelle, d'intensité énergétique et de moyens matériels.


D’où la prolifération des idéologies, des doctrines, des partis, des religions, des obédiences et de toutes les organisations qui imposent leur sécurité, séduisent par ses promesses mensongères, embrigadent dans leurs narratifs partisans, divisent pour mieux régner, menacent et ostracisent les récalcitrants, ordonnent leurs croisades, détournent et inversent les valeurs, et se comportent en réalité de manière arrogante, militaire, tyrannique et sectaire.


D’où le monde du spectacle qui attise les passions, excite, aveugle et conditionne les foules.


D’où les guerres éthériques dans lesquelles se déclinent toutes les déviances, les abus et les prédations qui se révèlent au grand jour lors de nombreux scandales.


D’où le développement de l’IA, du transhumanisme et des technologies pour dominer le monde.


Le problème fondamental est simplement que la réalité extérieure telle qu’elle se présente est un savant mélange de vrai et de faux, de vérité et d'illusion.


Ainsi par exemple, quel que soit le niveau d’un enseignant, du moment où il s’exprime dans le monde matière, ce qu'il exprime verbalement contient toujours du relatif, soit un pourcentage plus ou moins important de perte de données, d’inexactitudes, voire d’erreurs. Les filtres de la personnalité de l'enseignant et ceux de la personnalité des élèves limitent toujours la transmission.


Et il y a la regrettable propension à chercher systématiquement un enseignant extérieur, un expert, un maître, qu’il soit ou non incarné, à lui déléguer notre pouvoir, à prendre ce qu’il dit ou est sensé dire comme "parole d’évangile" et pire encore, à l’adorer comme un dieu.


Dans ce domaine, il est essentiel de revenir à soi, de faire preuve de discernement tout en gardant l’esprit ouvert.


Le rôle de l’enseignant ne consiste pas à décrire le paysage, mais à inviter son élève à enlever le bandeau qu’il porte sur ses yeux.


L’enseignant ne peut jouer son rôle que s’il a conscience que l’élève auquel il s'adresse est, à un certain niveau, une part de lui-même. Par induction, l’apprenti réalise que l’enseignant extérieur reflète une part éveillée de lui-même. Alors la conscience s’expanse et englobe les contrastes.


La réalité absolue.

Il est structurellement impossible d’accéder à la réalité absolue en tentant de la décrire, même en utilisant la raison logique. Mais il est possible d’en indiquer certaines caractéristiques.


La réalité absolue doit englober la totalité des réalités relatives. Elle est donc un ensemble plus vaste que toutes les réalités relatives. Elle est ainsi omniprésente, à la fois transcendante et immanente.


Elle est inaccessible depuis nos dimensions matière, alors qu’elle les pénètre toutes et qu’elle en constitue la substance.


Elle est invariable tout en contenant toutes les impermanences.


Elle est unique tout en étant diversifiée.


À la fois plénitude, pur rayonnement et vacuité, elle est unifiée au-delà de la dualité et des contrastes. Elle est au-delà du Bien et du Mal.


Son potentiel est infini. À ce titre, on l’appelle parfois la Source, ou le Soleil central.


(Ne serait-ce pas une belle définition de l’espace-temps ? Notez en effet que le temps tel que nous le percevons n’existe pas. Nous mesurons le temps en fonction des changements et des mouvements des objets, mais la réalité intrinsèque du temps nous échappe. Ce qui permet à certains physiciens de remettre en question sa réalité matérielle ainsi que les constantes de la physique qui dépendraient alors des densités locales.)


Enfin, la réalité absolue est celle de notre Moi supérieur, de notre Esprit immortel.


La démarche spirituelle authentique.

On a vu que le monde extérieur est truffé de fausses lumières, de réalités relatives, et qu’il n’est structurellement perçu qu’à travers nos filtres et nos points de vue personnels.


Mais compte tenu de l’omniprésence de la réalité absolue, il ne faut pas rejeter ce monde. Il faut simplement rechercher et cultiver la connexion directe à la réalité absolue, via notre Moi supérieur.


Il faut d’abord définir des priorités de travail.


Les questions matérielles règlent des problèmes de survie. C’est le travail horizontal. Le principe est de redevenir et de rester souverain. Les schémas qui suivent indiquent les vertus, les valeurs et les principes que ce travail permet de développer : la foi et la détermination, courage et volonté, la constance et le discernement, l’Amour et la Compassion, la Pureté et l’intuition. Entre autres.


Les Vertus.
Les Vertus.

Le niveau suivant est celui de l’apprentissage. C’est le niveau des enseignants et des initiés. On peut dire qu’il est intermédiaire entre les réalités relatives et la réalité absolue, avec toutes les nuances possibles. Le travail y est oblique car intermédiaire entre l’horizontal et la verticale. Il englobe l’horizontal, mais s’il n’est pas relié à la verticale, il peut retomber comme un soufflet.


C’est à ce stade qu’il faut se responsabiliser intégralement, c’est à dire se libérer de toute forme de culpabilité. On appelle cela le Pardon, la Guérison et la Libération.


Puis il faut rechercher la Lumière authentique, ce que l’on appelle parfois l’Éveil.


Ce qui permet de s’élever en conscience et de s’engager dans le service pour le bien de tous les êtres, y compris soi-même évidemment.


L'horizontal, l'oblique et le vertical.
L'horizontal, l'oblique et le vertical.

Au fur et à mesure que le travail se verticalise, les dimensions de l’Esprit deviennent de plus en plus accessibles puis évidentes. Jusqu’à un point de non-retour, une révolution, un retournement. C’est le stade la Vérité, de la Liberté, de l’Illumination et de la Puissance. La désidentification de toute forme et de tout nom.


C’est l’être pur, le souverain intégral. Un état inconcevable et indescriptible que vibrent les êtres que l’on désigne couramment comme étant les maîtres, les Avatars et les dieux. Un état qui sommeille en nous tant que nous restons loin du centre de notre être profond.


Le Souverain Intégral.
Le Souverain Intégral.

L’ascension se fait donc à la fois en conscience et dans l’expérience de la maîtrise sur la matière, du mental au plan physique, en fonction de notre capacité à canaliser de plus en plus la puissance de notre Esprit immortel.


Ce chemin initiatique demande de maintenir un équilibre parfait entre le corps et la Conscience, entre notre Animus et notre Anima, entre le moi et le nous.


La pratique solaire.
La pratique solaire.

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