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Harmoniser le plan émotionnel : reprendre son pouvoir (partie 2).

Dernière mise à jour : 13 sept. 2023

Sortir de la gueule du crocodile, c’est sortir de la survie et de la dépendance pour aller dans la vie en toute autonomie. C’est passer du personnage victime, bourreau, sauveteur à celui de héros de sa vie.


Les étages matière appellent à la guérison. C’est justement ce à quoi s’attellent les psy et la raison pour laquelle se répandent des pratiques telles qu’Ho’oponono, Ubuntu, les constellations familiales, les guérisons karmiques, la libération des contrats d’Âme, la guérison des blessures de l'Âme, etc.

Toutes ces pratiques pavent les étapes vers une véritable libération de notre étage émotionnel. Mais elles restent inefficaces si elles se cantonnent au plan matière, soit mental, émotionnel, énergétique ou corporel. En effet, les contorsions de la personnalité peuvent donner une impression de soulagement temporaire mais qui reste fragile sous la pression de la matrice 3D.


La première étape consiste donc à sortir des pièges qui empêchent de retrouver notre autonomie.


Autre risque, s’enfermer dans les fausses matrices dont un bel exemple est le New Age qui confond les niveaux. Un certain folklore à connotation religieuse est ainsi animé par toutes sortes d’entités qui se présentent comme des maîtres ascensionnés, des anges, des archanges, des saints. Avec des rituels ou des tours de magie, etc. dont le facteur commun est de déresponsabiliser les dévots et de les reconditionner selon les intérêts de leurs sponsors.


Cette déviance n’épargne pas les maîtres enseignants spirituels incarnés qui, en admettant qu’ils soient intègres et dépourvus d’ego, qu’ils résistent aux attaques féroces des énergies involutives, sont souvent entourés de fidèles tentés de créer de nouvelles sectes.


Tout ceci qui a pour résultat de discréditer toutes les démarches spirituelles non conventionnelles. Et il est difficile de penser que cette situation n’est due qu’à la malchance, à la naïveté, à la fatalité, et pourquoi pas au hasard ?


Dans ce chemin vers l’autonomie, il faut aussi discerner le piège des inversions de valeur. Par exemple celle qui fait que l’unité devienne l’uniformité, que le mensonge des fausses promesses remplace la vérité. À chaque fois que l’esprit soi-disant critique justifie l’adhésion exclusive, aveugle et fanatique à un consensus autour de l’idéologie dominante. Ce qui alimente ainsi la violence de la révolte et de la répression.


Des inversions sont plus sournoises. Lorsque la technologie présentée comme un progrès au service de l’homme finit par l’asservir. Quand dans les relations humaines, le profit est le roi, le service passe après le gain, la fin justifie les moyens, la performance commerciale supplante la conscience professionnelle. De même lorsque le système échange les droits humains fondamentaux, et notamment la liberté, contre de la fausse sécurité.


La menace peut venir d’institutions qui ont "pignon sur rue" mais qui sont corrompues par des conflits d’intérêt. Tel est le cas avec les sponsors publicitaires dans l’industrie du spectacles, les médias "main stream". Les enjeux politiques et financiers derrière les ordres professionnels, les établissements d’enseignement, les organismes de recherche médicale, les instituts scientifiques. Le pantouflage des responsables politiques et administratifs chargés de réglementer la vie publique en est une manifestation notoire.


La libération est donc l’affaire des héros. C’est pourquoi nous emprunterons des exemples dans la mythologie ancienne et dans les mythes actuels.



Le conte de la Belle au Bois dormant est le premier film que je suis allé voir au cinéma lorsque j'étais enfant et ce spectacle initiatique m'a profondément et durablement marqué. Il est certainement un caillou blanc sur le chemin de l'initiation.


Selon notre grille de lecture, la Princesse incarne l’Émotionnel (connecté à l’Âme), le Dragon manifeste les forces éthériques telles que nous les avons décrites précédemment, la château représente le corps physique et le Prince est le symbole du mental supérieur relié à l’Esprit immortel. Ce mythe dans sa structure originelle au-delà des différentes versions historiques, montre comment se libérer en incarnant les valeurs du Chevalier : le courage, l’intégrité, la détermination, la noblesse, etc. D’où son succès jusqu’à nos jours dans différentes versions modernisées.


En Inde et en Orient, le Rāmāyaṇa (रामायण) développe le thème de la libération avec la richesse et le raffinement typique de cette culture orientale. Le démon Rāvana est l’équivalent du Dragon, Sītā correspond à la Princesse et Rāma au Prince. Ici, la libération est présentée comment étant le résultat du strict respect du Dharma.

"De façon générale, dharma désigne donc l'ensemble des normes et lois, sociales, politiques, familiales, personnelles, naturelles ou cosmiques."


Voici le résumé du Râmâyana selon Wikipedia :

"Le Râmâyana commence bien avant la naissance de Rāma par la plainte de la Terre dévastée qui, sous la forme d'une vache (Prithvi), s'adresse à Vishnou et le met en face de sa responsabilité.

Le Râmâyana raconte la naissance et l'éducation du prince Rāma qui est le septième avatar du dieu Vishnou, la conquête de Sītā et son union avec elle. L'œuvre raconte également l'exil de Rāma et Sītā dans la forêt de Dandaka, l'enlèvement de Sītā, sa délivrance et le retour de Rāma sur le trône."


Un conte qui me touche est celui de Prahlada sauvé par sa foi et sa dévotionen sa divinité intérieure omniprésente.

"Prahlada est un personnage de la mythologie de l'hindouisme, fils du démon Hiranyakashipu1. "Prahlada est particulièrement admiré par les vishnouïtes, Prahlâda est considéré comme le meilleur dévot du dieu Vishnou (sous la forme particulière qui le sauva : Narasimha). Son père a essayé de le tuer à maintes reprises à cause de sa dévotion pour Vishnu, mais sa foi l'a protégé à chaque fois, en dépit des stratégies démoniaques employées."



On peut retrouver une variante dans le mythe grec d’Orphée, de riches développements dans la légende Arthurienne de la culture Celte, et finalement dans toutes les cultures. À chaque fois sont célébrés la force de l’Amour, le courage, la droiture et les valeurs humaines.


Les tentatives de récupération sont nombreuses. On peut citer tous les cas dans lesquels la violence et la destruction sont exaltées, lorsque les "méchants" sont présentés comme étant en réalité des gentils. De même quand les anti-héros et leurs anti-valeurs sont mis au premier plan. Parfois, ils sont robotisés, ou leur technologie dépasse et anéanti les autres héros humains, même s’ils sont dotés de super-pouvoirs. Dans certains spectacles ils sont systématiquement tués, ce qui montre qu’il n’y a aucun héros.

Ces inversions sont actuellement courantes au cinéma, en BD, dans les jeux vidéos et dans les médias de masse. Derrière se cachent évidemment les anti-valeurs de l’amoralité, du désespoir, du transhumanisme, de la transgression, du nihilisme, du matérialisme, etc.


Heureusement, il existe quelques rares exceptions. Sous réserve des remarques précédentes et parmi de nombreux autres exemples, je n’en citerai que celui de l’Avatar, qui doit maîtriser les quatre Éléments pour rétablir la paix.


Un thème que nous aborderons dans un prochain post. Donc à suivre…




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