Le premier niveau de pratique : libérer notre moi incarné.
La prison des conditionnements et des emprises enferme notre moi incarné dans ses blessures et ses souffrances.
Les conditionnements et les emprises sont en partie conscients et volontaires. Mais pour leur plus grande part, ils sont inconscients.
Le moi incarné a été formaté depuis sa naissance par l’environnement familial, social et collectif de son époque.
Les conditionnements viennent de l’éducation et de toutes les informations qui sont véhiculés à l’extérieur. Mais il y a aussi des programmes cellulaires, autrement dit une génétique qui permet de survivre dans un milieu connu, de s’adapter à de nouvelles situations et d’intégrer de nouvelles données dans le patrimoine épigénétique.
Mais ces conditionnements emprisonnent le moi incarné dans trois positions : celle de la victime coupable et impuissante, celle du bourreau arrogant, vengeur et brutal, et enfin celle du sauveur, conseiller, guérisseur, grand guide. Toutes ces positions tournent autour de la culpabilité.
Nous libérer de ce triangle demande de faire preuve de nombreuses qualités. Notamment, le discernement, l’humilité, l’empathie, l’intégrité, la loyauté, le respect de la parole donnée, la détermination, le courage, etc.
Exercices.
Identifier dans les médias toutes les sources de violence car elles captivent notre attention, impactent et alourdissent notre structure à tous les niveaux, abaissent notre fréquence, limitent nos capacités, déforment et obscurcissent notre vision de la réalité. Ce qui ouvre la porte à des parasites en tous genres.
Prendre conscience de nos addictions, de nos nourritures,, de nos habitudes.
Prendre conscience de nos attitudes et de nos comportements vis à vis des autres. Quels opinions, quels jugements émettons-nous à leur propos ? Par rapport aux autres, nous sentons-nous supérieurs, inférieurs, en compétition, en attraction, en répulsion, en jalousie, en attente, en frustration, en colère, en guerre, etc. ? Cet examen englobe nos actes, nos paroles, mais aussi nos émotions et nos pensées.
Se responsabiliser signifie prendre des mesures pour changer, pour faire de nouveaux choix. Cela n’est possible que si nous restons dans le processus et que nous ne cherchons aucune victoire. Juste être en paix.
Le deuxième niveau : écouter nos états subtils de Conscience.
Lorsque notre structure d’incarnation est suffisamment dégagée, il devient possible de ressentir les présences dans les dimensions subtiles.
Ces êtres n’ont pas forcément de formes mais ils peuvent prendre celles qui leur sont utiles pour que nous les percevions. Nous attirons autour de nous des énergies, des égrégores et des êtres qui correspondent à notre niveau vibratoire global. Ce qui prend en compte non seulement l’état d’être que nous cultivons consciemment, mais également des énergies que nous portons sans nous en rendre compte. Pour l’image, voyez dans une foule la diversité des vêtements, leurs couleurs, leurs formes, leur état de propreté, et considérez comment ces tenues parlent de la manière d’être de celles et de ceux qui les portent.
Ces présences subtiles inspirent les artistes, les inventeurs, les chercheurs, les enseignants, de nombreux êtres, en passant par leur intuition, par les souvenirs d’êtres ou de situations, par des ambiances. La sensitivité permet de ressentir des sensations corporelles, émotionnelles. La perceptivité correspond plutôt à des images, des symboles. Il peut y avoir des synchronicités : un objet qui bouge tout seul, qui tombe, une rencontre inattendue qui confirme l’intuition, un appel téléphonique. Cette liste n’est évidemment pas limitée.
La rencontre des mondes subtils et invisibles est recherchée dans des pratiques telles que certaines formes de méditation, de médiumnité, de divination, de magie, de voyages astraux. Ces pratiques sont malheureusement soit qualifiées de superstitions, soit détournées vers les emprises mentionnées plus haut.
Il convient donc d’être prudent, avisé, supervisé pour se lancer dans ces domaines afin de ne pas se retrouver enfermés dans les prisons d’un bas niveau de conscience.
Exercices.
Identifions les sensations de présences autour de nous. D’abord avec des êtres que nous pouvons percevoir. Puis avec d’autres présences dans les plans subtils.
Remercions les êtres qui nous ont aidé dans votre vie. La gratitude est une excellente clef pour développer nos capacités de connexion aux mondes subtils.
Lorsque nous nous adressez à des êtres dont nous sentons la présence très pure, ne demandons pas à être guidés, mais remercions-les simplement de nous accompagner sur notre chemin. Seule notre Essence est souveraine, libre et créatrice.
Connectons-nous le plus souvent possible à la Source de notre pure Conscience car elle nous montre notre potentiel pour manifester la meilleure version de nous-même.
Il peut être utile de tenir un journal de bord et d'y noter nos rêves, nos expériences et nos inspirations.
Le troisième niveau de pratique : intégrer notre Soi.
Il est important de ne jamais confondre les niveaux.
Ce n’est pas parce que nous sommes connectés à la Source que notre personnalité incarnée est dispensée de difficultés et qu’elle a résolu tous ses problèmes d’un coup de baguette magique.
Et ce n’est pas parce que nous sommes incarnés que nous sommes pas, au plus profond de nous-mêmes, la Source Une, inaltérable, invariable, immortelle.
La pratique consiste donc à être guidés par notre Être solaire pour en devenir un émissaire transparent, clair, fluide et puissant.
Exercices.
Les exercices mentionnés aux niveaux précédents doivent être suffisamment cultivés et intégrés pour passer au stade de la récolte, de l’offrande, du service. Se perfectionner pour exceller et rayonner notre Être véritable. La perfection est celle du processus, un devenir incessant, une mort-renaissance permanente.
Que nous soyons artistes, mystiques, scientifiques, quel que soit le domaine dans lequel nous exerçons, offrons le meilleur de nous-même, créons ce que nous aimons, ce qui nous est spécifique, ce qui nous passionne. De nombreuses œuvres et de nombreux être ont pu nous inspirer. Mais il est temps désormais d’apporter notre propre contribution pour créer une nouvelle société plus paisible, riche, fraternelle, puissante, évoluant vers le bien de tous les êtres et de tous les règnes.
Rêver et se donner les moyens de réaliser nos rêves selon l’inspiration, les énergies et les aides que nous pouvons recevoir de notre Nature profonde et qui sont à la mesure de notre engagement, de nos capacités, de nos compétences, de notre fiabilité dans les responsabilités que nous acceptons d’assumer pendant notre incarnation.
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