La spiritualité se pratique dans deux directions : en interne et à l'externe. Dans ces deux directions le Corps et la Conscience devraient être au mieux unifiés, sinon en synergie. En effet, il est impossible de vivre et de pratiquer quoi que ce soit en isolant l'un de l'autre. Le Corps manifeste la Conscience dans la Matière, et tout ce que le Corps engrange enrichit la Conscience par l'expérience.
Éléments pour la pratique dite externe : l'accueil, le lâcher-prise et l'équanimité.
Par le terme externe, je définis ici l'ensemble des relations avec le monde perçu comme étant extérieur. La relation à soi est traitée en interne.
Voici quelques champs d’expériences.
L'alimentation, la santé, etc.
Les secteurs de vie : social, professionnel, financier, politique, loisirs, spiritualité, culture, connaissances, apprentissage, etc.
Les relations interpersonnelles : famille, couple, amis, voisins, collègues, concurrents, adversaires, etc.
Accueillir ce qui est.
Le pouvoir de l'accueil permet de percevoir et de constater ce qui est. C'est déjà tout un travail sur soi pour que nos filtres personnels, qui oscillent entre l'attraction et la répulsion, ne brouillent pas les perceptions et les informations. Ces filtres se trouvent au niveau des mémoires cellulaires, énergétique, émotionnelles et mentales. Les souffrances, Les confusions, l'ignorance, les cristallisations, les conditionnements, les préjugés, l'égocentrisme, l'avidité, etc. créent d'importantes turbulences génératrices de conflits.
D'où la nécessité d'un travail sur nous-mêmes pour nous responsabiliser de nos projections sur nos relations et sur les autres, tout en nous positionnant avec assertivité.
Le lâcher-prise est le pendant de l'accueil car il permet de ne pas se charger des valises des autres et des malheurs du monde. L'accueil permet alors d'entrer en relation avec autrui de manière ajustée.
L'Art du lâcher-prise.
Lâcher prise consiste à renoncer au fruit de ses actions, à cesser de vouloir avoir raison, convaincre et sauver les autres malgré eux.
Le lâcher-prise n'est libérateur que s'il est pratiqué avec discernement
Lâcher prise n'est pas faire preuve d'insensibilité de froideur, de fierté, de démission, de négligence, de résignation, de lâcheté. Il peut être utile de dire que pour pouvoir renoncer au fruit de l'action, il faut qu'il y ait eu une action. Lâcher prise ne doit pas être un prétexte pour ne rien faire.
Lâcher prise consiste par exemple à accepter que le résultat ne soit pas exactement, voire pas du tout celui qui était escompté, et non que nous soyons indifférent au résultat.
Ainsi, pratiquer le lâcher-prise sans l'accueil, c'est se retrouver seul, coupé du monde, confronté à nos frustrations et à terme à une sensation d'échec.
C'est la raison pour laquelle ces deux pratiques sont inséparables et complémentaires. Elles amènent de l'équanimité.
L'essence de la pratique interne : Vacuité et Plénitude.
L'interne désigne pratiques psycho-énergétiques telles que, parmi les plus connues, les enseignent le Yoga et le Qi Gong. Ce sont des pratiques qui visent à détendre, à assouplir, à connecter et à unifier le Corps et la Conscience. En voici les principales étapes.
Se recentrer et étant présent à soi-même dans l'instant présent.
S'enraciner dans la Terre via le Corps.
S'ancrer, stabiliser ses piliers et notre axe vertical.
Se connecter à des dimensions vibratoires élevées.
Alchimiser nos parts d'Ombre et de Lumière.
Une pratique interne intégrale qui pourrait se résumer dans le mantra suivant :
" L'Univers est en moi.
Je suis dans l'Univers."
Le pratiquant travaille tantôt :
En ressourcement : la détente est totale et la méditation se focalise sur la vacuité.
Dans l'ajustement fréquentiel pour capter le subtil et l'invisible et stabiliser la connexion.
Avec intensité. Ce qui donne la sensation d'illumination, de fusion et de plénitude.
Le ressenti qui se traduit par la présence, l'attention, l'intuition, permet de doser les différentes phases de cette pratique en fonction de ses capacités, de ses besoins, et évidemment des circonstances.
En s'exerçant régulièrement à l'externe comme à l'interne, le pratiquant réalise que, comme les deux faces de la même pièce de monnaie, la Superconscience se manifeste en tant que Corps dans le plan Matière, tout en étant au-delà de ce plan, que l'intérieur et l'extérieur ne sont pas séparés, et nous expérimentons l'Unité avec tout ce qui est.
Comments